Oeuvrant autrefois exclusivement dans le domaine touristique de la ville, Québec Scope Magazine agit maintenant depuis 2005 comme la référence pour les escapades urbaines dans la Vieille Capitale. Que ce soit pour votre magasinage, pour vos sorties restos ou encore pour découvrir le nouvel artiste de l’heure, le Scope est votre calendrier mensuel! Se joignant pour une première année au Festival de cinéma de la Ville de Québec (FCVQ), Maude Laverdière, rédactrice en chef, ainsi que Léa Messier, coordonnatrice des ventes, ont accepté de nous rencontrer afin de discuter de leur terrain de jeux : Québec!
Festival de cinéma de la Ville de Québec : Pour vous, qu’est-ce qui vous séduit le plus de Québec?
Léa Messier : J’ai toujours eu une romance avec Québec. Il y a tellement de choses qui s’y passent, tellement de choses à faire, à voir… C’est une ville qui est toujours à redécouvrir! Je ne me tannerai jamais de la beauté de son histoire. Je suis attachée au côté historique de Québec, avec le Petit Champlain qui semble sortir tout droit d’un film d’Harry Potter! On a également d’excellents restaurants.
Maude Laverdière : Ce que j’aime, c’est que c’est petit et c’est facile! C’est pas stressant! Tu vas prendre l’autobus, ce sera pas compliqué : on peut passer à travers la ville au complet et tout voir. Toutes les activités sont accessibles et j’aime en profiter! Même dans les quartiers, comme Limoilou, c’est l’fun y’a pleins de petits festivals et de choses à découvrir.
LM : On a aussi une ville de qualité. Les événements sont bien faits, c’est professionnel. Ici, les gens font bien ça, ils font leur métier comme si c’était de l’art. C’est pourquoi j’aime sortir à Québec : la passion des gens et la classe de la ville, c’est incomparable!
FCVQ : Qu’est-ce qui fait que Québec a du potentiel pour une publication telle que le Scope Magazine?
ML : C’est plus petit [le marché de Québec] alors on peut toucher tout le monde. Ça ne donne pas un gros bottin, on peut facilement le trainer dans une sacoche, contrairement à Montréal, par exemple, où là c’est gros. Mais, ça bouge quand même à Québec, c’est pas pour rien qu’on a deux magazines par mois l’été : il y a beaucoup à couvrir! C’est plus petit, mais c’est un beau marché en expansion. Il y a toujours des nouveaux festivals qui se créent. Tu te dis : ah ouais, on a ça ici à Québec? Eh oui, c’est assez grand, y’a de la place!
LM : Québec a la grosseur parfaite pour ce qu’on fait et ça nous attache à la ville. Tout est près de nous. Les citoyens, les lecteurs se voient dans le Scope [grâce à la section photo], voient d’autres gens à un party… Ça crée aussi un sentiment d’appartenance au magazine parce que même si tu ne sors pas tant que ça, tu vas y reconnaître quelqu’un!
ML : En plus, c’est gratuit [le magazine]! Alors, les gens le gardent tout le mois durant. Ils
l’apportent à la maison et regardent le calendrier pour voir ce qu’il y a à faire ce soir. On a également plusieurs plates-formes, dont les capsules vidéo sur le web. C’est un avantage pour nos clients parce que c’est une façon différente de faire de la publicité tout en faisant découvrir son commerce. C’est très différent du format papier, alors ça offre une expérience supplémentaire pour nos lecteurs.
FCVQ : Comment voyez-vous le futur pour le FCVQ?
LM : Il y a vraiment place à ce que ce soit très gros, le festival de films. On peut accommoder des gigas stars, ici. Les gens à Québec sont prêts et aiment ça sortir. C’est pour ça qu’il y en a tant de festivals!
ML : On connaît les événements de Toronto, ceux de Montréal. Le FCVQ se passe à Québec, dans la capitale. Les grands événements n’ont pas à juste se passer à Montréal. Je me dis : on a le droit d’avoir des événements comme celui-ci à Québec. On a toutes les installations pour accueillir les vedettes et les producteurs! Cette année, ça prend de l’ampleur, on en entend beaucoup parler. La programmation est super intéressante. La Ville de Québec a le droit d’avoir un grand festival comme ça. Surtout à l’automne, c’est un bon moment. En plus, greffer Vitesse Lumière avec eux, c’est vraiment intéressant.
C’est pour ça qu’on a décidé d’encourager le FCVQ : on veut que les festivals du genre soient là pour rester. Quand on s’associe avec des gens, c’est parce qu’on croit qu’ils ont de l’avenir.